Bienvenue dans le Multivers!

Titre : Multiversum, tome 1

Auteur : Leonardo Patrignani

Genre : fantastique

Alex et Jenny vivent respectivement en Italie (Milan) et en Australie (Melbourne). Agés de 16 ans, ils communiquent entre eux par télépathie. Au début, leurs contacts télépathiques se traduisent par des malaises et des évanouissements, mais petit à petit ils parviennent à mieux maîtriser leur communication en se parlant distinctement par le biais de leur don. Rapidement, ils décident de se rencontrer. Alex, avec l’aide de son ami Marco, génie de l’informatique cloué sur un fauteuil roulant, réussit à acheter un billet d’avion et s’envole pour Melbourne. Lors d’une escale en Malaisie, un voyant lui fait une étrange révélation qu’il ne va pas prendre d’emblée au sérieux. Arrivé en Australie, les deux adolescents se rejoignent sur le lieu de rendez-vous et se rendent compte qu’ils se trouvent exactement au même endroit…  mais sans se voir! 

 L’avis du libraire :

 Ce roman brouille habilement les repères et abolit les frontières entre rêve, réalité et souvenir. L’auteur nous entraîne sur des sentiers tortueux et s’amuse à nous égarer, pour notre plus grand plaisir. Heureusement, il est aussi toujours là pour nous remettre sur le « droit » chemin.

Multiversum renoue avec le fantastique pur, ou du moins s’en rapproche le plus possible. Dans un roman fantastique, il n’est pas évident de maintenir en éveil pendant 300 pages la curiosité du lecteur et ce sentiment d’appréhension ou d’angoisse qui le tenaille. Dans ce livre, on ressent sans cesse ce que les personnages ressentent, on est assailli par les mêmes interrogations et les mêmes doutes dans des situations aussi troublantes les unes que les autres. On ne sait pas si la théorie du Multivers (par opposition à l’Univers) est quelque chose de sérieux ou le fruit d’une fantasmagorie de son créateur.

 Leonardo Patrignani signe avec Multiversum son premier roman. On peut dire que c’est réussi. Il ne nous reste plus qu’à espérer que le deuxième tome soit aussi bon que ce premier volet.